Ce que révèle Sentinel-3

Satellite et chlorophylle

ALGA participe à améliorer l'information satellitaire

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En cette fin d'été, les images du satellite Sentinel-3 ont indiqué que le Léman est relativement chargé en phytoplancton sans que l’on puisse toutefois parler de bloom. La question de savoir si de tels évènements détectés avec les satellites conduisent à des nuisances et nécessitent le déclenchement d'une alerte relève typiquement d’un des objectifs du projet ALGA. Aujourd’hui un effort important est en effet consenti par différentes équipes autour du Léman pour améliorer la qualité, la fiabilité et l’interprétation des images satellitaires qui, dans les lacs où le phytoplancton a tendance à se développer en profondeur, continuent encore de surestimer la réalité ou au contraire de ne pas considérer les plus fortes valeurs. En effet, il faut garder en tête que l’information produite par le satellite reste limitée aux eaux de surface alors que certaines espèces peuvent se développer et proliférer en profondeur, comme indiqué dans l’article de Mona Bonnier et de ses co-auteurs juste paru (dont certains sont des acteurs actifs du projet ALGA). In fine, seules 15% des données satellitaires pour estimer et cartographier la concentration de la chlorophylle a à l’échelle du Léman permettent d’avoir une image fiable. Le travail d’ALGA est donc très attendu sur ce point. Pour avoir un état de l’avancement au 3 septembre 2024, il faut aller voir le dernier compte-rendu détaillé sur ce thème suite à la réunion orchestrée le même jour ici.